Resumo de Le Coureur Du Cerf-volant Ou L'afghanistan Comme Vous Ne L'avez Jamais Vu

Le Coureur du Cerf-Volant
ou l?Afghanistan
comme vous ne l?avez jamais vu

Khaled Hosseini est un romancier américain d'origine afghane qui vit en Californie. Il est également médecin. A l'âge de trente-cinq ans, il décida d'écrire Le premier de ses romans avec l'envie de parler d'un certain Afghanistan: sa terre natale. Ainsi " Le Coureur du Cerf-Volant " vit le jour sous son titre original " The Kite Runner " ; roman que je ne peux décrire avec d'autres termes que ceux de la grandeur.
Je ne me souviens vraiment pas de la dernière fois où il me fut donné de lire un travail de cette magnificence ; travail où l'esthétique sans nulle pareille est partout présente à côté d'une singulière créativité que l'on peut aisément palper dans toute chose : aussi bien chez les personnages que dans les lieux, les images et la construction.
Cette classe dans le dit ouvrage est tellement inhabituelle que je fus tenté, plus ou moins systématiquement, par le désir d'y déceler une quelconque lacune afin d'y dresser une quelconque critique littéraire. Ma tentative fut vaine et au lieu de pouvoir y apporter quelque jugement négatif, je vis mon admiration s'accroître devant ce que Khaled Hosseini façonna de grand et beau.
L'histoire est celle d'une relation d'amitié entre Amir et Hassan qui, ensemble, furent élevés et, côte à côte, grandirent dans les bras de Kaboul des années soixante-dix.
A l'aube de cette décennie, cette ville rayonnait et, promettant monts et merveilles, elle prédisait l?éclat d?un avenir digne d?être celui de l?une des plus belles capitales de toute l?Asie de l?Est.
La pierre angulaire sur laquelle repose cet édifice romanesque est un jeu d?enfants qui se répandit à cette époque dans Kaboul et qui, chaque début de l?hiver, aspirait, comme l?air dans ses poumons en papier, les mômes émerveillés de la ville innocente, se jetant corps et âme dans leur amusante « Course du Cerf-Volant ».
Les évènements se succédèrent jusqu'à l?avènement de la première guerre avec la violation du territoire afghan par l?armée russe. Le pays tomba alors dans une déplorable et misérable situation qui ne tarda à se refléter affreusement sur la nature belle et les gens simples.
Vint ensuite la partie où le jeune Amir débarqua en compagnie de son père sur le sol américain avec l?espoir de se voir accorder l?asile chez l?Oncle Sam et le rêve de bâtir une vie nouvelle au sein d?une petite communauté dans le Nord de la Californie où l?exode jeta des familles entières qui fuirent la grande folie afghane.
Puis le fil du temps ralentit sa cadence en passant par l?an 2001 afin de jeter un ?il sur les douloureux événements du onze septembre peu avant l?envahissement de la terre afghane par les troupes américaines.
Compagnons de voyage à la curiosité sans cesse attisée, nous pouvons suivre non sans intérêt la pérégrination du jeune Amir contemplant, peinant à vouloir le reconnaître, un Afghanistan n?ayant rien à voir avec son enfance : l?Afghanistan des Talibans et des Afghans-Arabes.
C?est un excellent roman obstrué d?images romantiques et noires qui vaut la peine d?être lu. Je ne peux en dire plus afin de ne pas gâcher le plaisir de sa lecture à ceux qui penseraient à suivre ma recommandation, se le procurer et plonger dans ce que l?on peut tout simplement qualifier de « belle ouvrage ! ».
Le roman a connu un succès sans égal aussi bien aux Etats-Unis d?Amérique qu?en Grande-Bretagne.
Une version « grand écran » va prochainement voir le jour sous les projecteurs du nouveau studio indépendant « DreamWorks », studio multimédia pas comme les autres qui se voue entre autre à la production cinématographique et dont le cinéaste prodigue « Steven Spielberg » est l?un des trois fondateurs.
La mise en ?uvre du long métrage sera confiée à « Sam Mendes » dont le premier travail « American Beauty » ou ( Beauté Américaine ) fut couronné à l?Oscar du meilleur film. Ce dernier a également réalisé « Road to Perdition » ou ( Les Sentiesept nominations à l?Oscar.
On s?attend à ce que le film soit prêt pour une première projection en salles l?année à venir. Je souhaite personnellement qu?il soit de même classe que sa version écrite. Sinon il serait meilleur et préférable de ne lire que le roman.

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