BUSCA

Links Patrocinados



Buscar por Título
   A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z


La Saga Des Chalenge De Normandie : Livre 8
(René Guillemier)

Publicidade
Tout au long de mes recherches, j?ai eu parfois la chance de trouver quelques empreintes de sceaux et les armoiries de plusieurs personnages ayant porté le patronyme « Chalenge » ou « Calenge », mes très lointains ancêtres en ligne indirecte. Avant de décrire leur généalogie et de les faire revivre dans les Neuvième, Dixième et Onzième Livres, il m?a semblé préférable de découvrir les significations desdites empreintes de sceaux et armoiries, « icônes symboliques » et objets de la sigillographie et de l?héraldique. C?est donc le thème de ce Huitième Livre, où sont aussi présentés quelques extraits d?auteurs renommés, esdites sciences.
 
1 - Eléments de sigillographie (Annales de généalogie et d?héraldique ; Michel Pastoureau)
 
S?agissant du sceau, on distingue l?empreinte de sa matrice. Les grands personnages et les riches communautés du Moyen-Age ont parfois des matrices en argent, mais les métaux les plus fréquemment employés sont le bronze et le cuivre. Certaines matrices ont été gravées avec beaucoup de soin. D?autres ont été taillées à la hâte, et les erreurs, notamment dans les lettres de la légende, n?y sont pas rares. La fabrication d?une matrice paraît avoir été un travail long, coûteux et délicat. Ce qui explique que parfois, du moins jusqu?au XIIIème siècle, on se sert de la matrice d?un défunt pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois après sa mort, ou bien encore que l?on fait modifier la légende mais pas le type.
 
Jusqu?au XIème siècle, la cire utilisée pour les empreintes de sceau n?est mélangée à aucun colorant. Par la suite, elle est parfois teinte en blanc puis surtout en rouge et en vert. A la fin du Moyen-Age, on emploie encore d?autres couleurs, dont les teintes se rapprochent du jaune, du brun et du noir. Dans la majorité des cas, la couleur de la cire utilisée pour sceller n?a aucune signification particulière et ne répond qu?à des questions de goût et de modes, voire de prix. En France, Philippe-Auguste a tenté le premier d?organiser les pratiques sigillaires de la chancellerie royale quant à la couleur des sceaux : la cire verte pour les actes solennels, à effet perpétuel, la cire jaune pour les actes à effet plus limité dans le temps.
 
La cire était jusqu?au XIIIème siècle un produit relativement bon marché, et on n?hésitait pas à en employer beaucoup pour réaliser une empreinte. Par la suite, la cire devint plus chère, et cela entraîna une diminution de la taille des sceaux. A la fin du Moyen-Age, les dimensions de la matrice, et donc de l?empreinte, sont proportionnelles à la qualité du sigillant et peuvent aller de 5 mm à 140 mm.
 
Comme la taille, la forme de l?empreinte a beaucoup varié. Seules deux formes ont été universellement répandues : la forme ronde et la forme appelée, faute de mieux, en navette. Cette dernière, que le latin médiéval qualifie de « biscornuta », est constituée de deux segments de cercle de même rayon se coupant symétriquement. Apparue au XIème siècle, elle favorise la représentation d?un personnage debout. Les ecclésiastiques sont ceux qui en ont le plus volontiers fait usage mais ils n?en ont jamais eu le monopole.
 
Pour les particuliers, la meilleure protection contre le vol est de toujours garder la matrice de son sceau avec soi, mais ce n?est pas toujours facile, surtout au XIIIème siècle, où les matrices sont des objets lourds et encombrants. De nombreux actes de cette époque nous ont ainsi transmis l?exemple de contractants ou de témoins qui, n?ayant pas apporté leur matrice de sceau avec eux, doivent emprunter, et cela est expressément stipulé dans l?acte, celui d?un parent, d?un ami, d?un autre témoin présent ou d?un personnage de marque. Le vol ou la perte ne sont pas les seuls motifs pour changer la matrice d?un sceau. Ce changement peut être dû à l?usure ou à la cassure. Plus fréquemment, il peut correspondreà un changement d?état, de titre ou de fonction du possesseur : un écuyer qui est adoubé, une veuve qui se marie? Il faut alors changer la légende, et parfois aussi le type du sceau.
 
Il n?y a, au Moyen-Age, que deux façons d?apposer un sceau sur un document : le plaquer en le rivant dans une incision pratiquée dans l?acte, ou bien le suspendre au bas de celui-ci par une attache. A la fin du Moyen-Age, on continue d?user d?empreintes plaquées pour clore des lettres missives, pour authentifier certains types d?actes, pour sceller sur le papier et, d?une manière générale, pour tous les sceaux de très petite taille. Mais, à partir du XIIème siècle, l?usage normal consiste à suspendre l?empreinte de cire au bas du document.
 
Cette suspension se fait au Moyen de procédés variés. On a d?abord employé des lanières de cuir, puis des fils de soie, des cordons de laine ou de chanvre, plats ou tubulaires, tressés ou non, plus ou moins décorés. Ces languettes (ou queues) de parchemin peuvent être doubles et passées, comme les lacs et les cordelettes, dans le repli de l?acte, ou bien simples et découpées horizontalement dans le bas du parchemin, avec éventuellement un passage ou une fente pour être consolidées. Les simples queues constituent le mode de suspension le plus fréquent dans tout l?Occident à partir de la fin du XIIIème siècle.
 



Resumos Relacionados


- Où Tombe L?ombre

- La Saga Des Chalenge De Normandie : Livre 1

- Síndrome De E.m.i.

- Recettes Pour Être Mince Et En Forme

- Comment Voyager Avec Un Saumon



Passei.com.br | Biografias

FACEBOOK


PUBLICIDADE




encyclopedia