Resumo de La Royaume De Taule - jean-françois joubert

Leroyaume de tauleUnepièce jaune crue, au regard triste et aux sourires absents,des traits anguleux, un carreau pour Le seau, un rouleau de papierhygiénique, une bouteille d'eau, vidée de son ennuie.Seul, au milieu de cette espace clos, je regarde l'extérieur àpartir dune ampoule qui se projette sur de l'herbe , une chambreinversée sur le terrain mouillé de la roséematinale. Les oiseaux chantonnent, petite mélodie rose etverte, un air abstrait pour mon émoi porté vers lemalheur d'être isolé, devenue en un éclair lecentre du monde, son nombril écarlate. Dehors, les couleursdes lumières lampadaire ont des reflets de jardin. Le parc estpresque muet, alouettes, chouettes et pies veillent à ne paséteindre la nuit.Moi,je patiente, on m'aiguille à l'aide des repas et despassages, alors pour patienter avant l'arrivée du tilleul,j'entonne des mélodies folles : «Prisen otage de la société !»Cen'est pas la première fois que je me sens menacé par legroupe, ils veulent tuer ma différence, celle de croire que legardien des clefs à des pouvoirs, mais cependant il oublieparfois qu'il a le devoir de respecter l'individu qu'il enferme.Certains le font, d'autres non !Unnuit dans des murs aux tapisseries défaites, de la sueur survotre c?ur,l'arme à l'?il, et l'espoir se trouve où ?Desvoitures arrivent, si tôt. Qu'elles détonnent en brûlantle kérosène, et mes rêves d'enfant. Leur yeuxjaune sont des droites infinis, et s'égarent loin de mestroubles du circuit. Moi, je m'étonne de les voir au labeuravant l'aube, et les lueurs du pas de ciel en prennent ombrage, lesarbres restes droit sans image. Un I grecque ou latin, matinal ilsobservent la circulation les racines au fond de l'histoire. Unmarécage de questions pourraient venir, si je n'étaispas si vieux, et donc possesseur de certains secrets : «l'élèvedépasse le maître, moi je n'ai personne àdépasser...»Unenuit imaginez, une simple nuit, lorsque vous n'avez pas de draps, quevous avez froid, et rien pour remplir ou vider votre estomac. Moi, jesais, ce que j'ai fait, animal à la raison, je tairaisvolontiers ce que vous pouvez imaginer. Maintenant dîtes-moipourquoi, les églises ne sont pleine que de son, et que devantelles se regroupent des marginaux de tout poils, chiens et chats ?Lesbâtiments sont-ils trop beau pour isoler du froid et reprendreallure et ressource pour ne pas bouder la société,remplir les murs de ses êtres brûlé par l'alcool,et vider leurs pleurs. Vous priez pour vos enfants, vos capitaux, etoubliez le pêché capital celui de faire du mal, sansinnocence.Pourquoine pas offrir les églises aux plus démunies, des écolesont déjà étés transformées enrésidence pour sans domicile fixe, alors l'églisequ'attend-elle pour nous prouver sa foie en la miséricorde, etque ainsi ces enfants cessent de se blesser le cou sous l'ancre deleur corde. Combien d'architecte contemporain seraient heureux deposer une pierre à l'édifice, et tant pis si leschorales,par ailleurs magnifiques, sonnent fausses. Elles trouverontrefuge autre part...Lapriorité des priorités est de ne laisser personne surle bas fossé, gisant presque mort, le c?ur mou et l'âmedur. Qui que vous soyez, seul l'éternité vous donnerasa réponse sur vos choix de vie. Parlons de l'enfance, désuet,qui attend l'heure de la puberté sans en comprendre l'enjeu,si vous êtes de cette race, pédophile, amusaient vousbien encore un peu de temps, car la mort sera l'agonie, l'éternitéà se repentir en nous faisant cadeau de l'énergie duvice, sous le soleil exactement...

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