Resumo de Maranatha - Bernard Tissier

"Maranatha" paru chez Publibook en aout 2006 sur 307 pages s'essaye à apporter des éléments nouveaux pour comprendre Jésus de Nazareth, en utilisant l'évangile de Jean. Bien que Jean ait été un des plus commentés des quatre textes canoniques le pari semble réussi d'après un lecteur senior: "Une solide habitude des évangiles et de l'ensemble des notions bibliques aide à comprendre un livre qui est certainement une contribution importante à la compréhension des évangiles." Il faut dire que le récit de Jean est quasiment examiné lignes à lignes comme s'il se déroulait devant nous, avec un minimum d'extrapolations sur la suite connue et en évitant le plus possible toute références sacrées hormis les liens revendiqués par Jésus lui-même entre lui et le Dieu du peuple juif. Ainsi ce que fait etce que dit Jésus et ses références culturelles et religieusescomme les réactions de ses diciples et de ses adversaires, des juifs, des grecs et des romains, sont pesées en s'appuyant sur des connaissances sociales, historiques, scientifiques officielles ou parallèles voire ésotériques. L'auteur suppose l'évangile de Jean chronologique et les trois autres thématiques, ce qui lui permet de réduire sensiblement des divergences reprochées aux quatre textes.L'auteur ne s'est pas limité à la culture judéo chrétienne, il a relevé le gant des marxistes qui reprochent la violence aux gens des trois religions du Livre (La Bible) en se servant du triptyque Moïse, YHWH et extermination des madianites. A priori Jésus n'est pas commenté avec un préjugé plus favorable que ses interlocuteurs ce qui justifie des réactions aigües face à une parole de Jésus qui peuvent se trouver désamorcées avec ce qui s'enchaîne: ames rigides s'abstenir. L'auteur dit dans le courant de l'essai qui est Jésus pour lui en maintenant des portes ouvertes pour ceux qui ne le suivraient pas dans ses propres conclusions. Après tout, n'est-ce pas la démarche de Jésus en son temps? Il n'a forcé personne à le croire et encore moins à le suivre tout en étant très clair sur ce qu'il apportait. On s'étonne de voir Jésus s'écarter de Cana après s'être fait remarqué. Après une abondante distribution de nourriture dans le désert on assiste à un échange entre Jésus et la foule ou chacun semble s'envoyer des arguments apparentés au double langage. La notion de péché abordée avec Marie Madeleine et aussi avec un aveugle prend une dimension humaine. On s'interroge sur ce qui peut bien fonder la nécessité d'un traître dans les disciples. Après la mort de Jésus on se demande comment une nuit entière a pu s'écouler avant de faire garder le tombeau et ce qui a pu se passer. L'auteur propose une piste physique aux apparitions disparitions du Christ quelques jours après sa mort. Comme Jean, on remonte à la Genèse des temps et on en profite pour se pencher sur le bing bang contesté et les fils de Dieu qui faisaient des enfants aux filles des hommes, à l'autre bout on se penche sur la fin des temps en posant la question de sa proximité autour du destin d'Israël, thermomètre de la fièvre du monde. L'essai d'un auteur chrétien expose les relations privilégiées de YHWH avec le peuple juif sansréduire celles avec toute l'humanité. Après avoir identifié quelqu'un qui aime l'homme et qui semble attendre qu'il l'appelle à son secours, un ensemble de vestiges et d'archives des temps ancien s'ils existent, est examiné par rapport à la Genèse pour tenter de désamorcer la casse de la foi des gens simples qui pourrait se faire un jour.

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