BUSCA

Links Patrocinados



Buscar por Título
   A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z


La Formation Du Couple.
(Thierry Tirbois)

Publicidade
Dans une enquête psychosociologique du couple enFrance ( Paris, INED, Travauxet documents, Cahier n°70, PUF, 1964, 3ème édition 1981) les auteursquantifient, décrivent les temps forts de la formation des couples ( découverted?autrui en des temps et des lieux donnés, apprentissages réciproques, entréeen cohabitation, rituel du mariage...), le décalage entre, d?une part, unelibéralisation et une privatisation des m?urs de plus en plus voyantes, et, del?autre, la persistance silencieuse des attractions et des répulsions socialesdans le choix des partenaires. Sans prétendre à l?exhaustivité, l?ouvrageambitionne cependant de réaliser une approche analytique et synthétique deséléments qui concourent à la formation des couples. Sujet repris et«travaillé» dans les cinq chapitres suivants: 1°) La découverte du conjoint,2°) L?apparence physique et le choix duconjoint,3°) Les femmes et l?écart entre conjoints. Unedomination consentie,4°) Sociologie du rituel du mariage, 5°) Mariage et mobilité sociale en France. J?enretiendrai deux: d?une part, l?évolution des lieux de rencontres et desstratégies d?union, au cours de la découverte de l?autre et, d?autre part, lapertinence du termedomination dans le choix du partenaire, oùl?écart d?âge reste assez net en faveur d?hommes plus âgés et de femmes plusjeunes que leur conjoint.Pour cerner l?évolution deslieux de rencontres propices à la formation des couples, le chapitre 1er offreune remarquable synthèse. Les lieux «ascendants» sont sans contesteles lieux plus sélectifs telle la fête entre amis (typique des classes moyennesou favorisées) où l?on choisit sa moitié dans 10% des cas aujourd?hui, toutesPCS confondues, contre 1% des fois dans les années 1930. L?augmentation dutemps d?études et du nombre d?étudiants baignant dans un univers mixteexpliquent, en partie, que trouver un conjoint lors de son parcours scolairereprésentaient 5% des unions avant 1930 contre 8% après 1975 ( et l?on peuts?attendre en 2006 à un chiffre nettement plus élevé), ce qui s?accordent avecle fait que 12% des rencontres amoureuses se font désormais au travail, chiffred?ailleurs très variable tout au long du siècle mais qui pâtit, hélas, d?unesous -déclaration du travail féminin avant 1945.Si l?on distingue lespopulations d?amoureux en fonction du lieu d?habitation (zone rurale ou universurbain) et/ou de l?origine sociale, on parvient à des résultats affinés quiconfirment les grandes tendances d?évolution évoquées plus haut. Par exemple,le bal et le voisinage comme lieux de découverte du conjoint sont en déclin. Maisle déclin du bal est relatif si l?on considère que 35 % des agriculteurs ytrouvaient leur bonheur entre 1960 et 1975 et qu?ils sont encore 20% à enbénéficier en 1983, alors que le voisinage a perdu en un siècle l?essentiel deses ressources. Le voisinage, encore, profitaient à plus de 12% des artisans etcommerçants en 1915-1944 contre 5% depuis 1983; les ouvriers qualifiés etnon qualifiés rencontrent beaucoup moins l?âme s?ur au sein du voisinage à lafin du siècle écoulé, tandis que le bal continuent d?assurer dans cescatégories, respectivement, entre 22% à 18 % des rencontres. Au total, laFrance où se forment les couples d?aujourd?hui se présente comme un mondeessentiellement urbain, plus riche, aux inégalités plus criantes et d?autantmoins supportables, où les individus sont géographiquement et socialement plusmobiles qu?au début du 20ème siècle. Les normes hygiéniques et techniques, enmatière de santé, d?habitat..., Même si elles empruntent des voies plussubtiles, plus individualisées que par le passé.Les messieursissus du même milieu et bien insérés professionnellement préfèrent souvent descompagnes plus jeunes, connaissant une espérance de fertilité plus étendue, surtout s?il s?agit d?un second mariage.les familles recomposées y sontplus fréquentes que par le passé, de même que les familles monoparentales, dontla mère est le «responsable de foyer» dans plus de 90% des cas, etqui représentent au total 7,1%des ménages en 2002 selon l?INSEE.D?ailleurs, l?écart d?âge entreconjoint et sa signification varient selon le lieu et l?époque, la culture dela population étudiée. L?écart était plus creusé encore dans l?enquête d?AlainGirard (3,5 ans en moyenne en 1959).Les hommes, eux, connaissentune destinée amoureuse symétrique: plus l?âge est élevé à la formation ducouple, plus la différence d?âge s?accroît au bénéfice du conjoint masculin. Aucontraire, nous sommes convaincus par les données que les femmes les plusjeunes et les plus diplômées, qui s?écartent davantage de la division sexuelletraditionnelle du travail entre les sexes, sont moins hostiles aux«hommes jeunes» et aux unions «égalitaires» en matièred?âge. L?âge et le titre scolaire sont ici déterminants, comme on le voit dansles enquêtes récentes, pour le partage plus équitable des tâches ménagèresentre les sexes ou le temps masculin consacré au nouveau-né chez les couplesjeunes et diplômés du supérieur.



Resumos Relacionados


- Femmes Amoureuses

- Que Marraige. ..need Ou. ...compulsion

- Les Femmes, Des Betes Habiles!

- "la Mère Russie Au Travail: Les Divisions Du Genre Dans Le Corps Médical

- Les Hommes Sont De La Planète Mars, Et Les Femmes Sont De Venus



Passei.com.br | Biografias

FACEBOOK


PUBLICIDADE




encyclopedia