Resumo de L'excellence Autrichienne - jean-françois joubert

Klimt, le film. 19OO, parun jeu d'image d'un esthétisme glacé, des miroirs vouspropulsent dans la vie de ce peintre. L'homme n'est plus jeune, maisaime les femmes qu'il peint et l'art. Klimt est incarné par john Malkovich, légèrement vieillit pour l'occasion, etRaoul Ruiz, nous montre tout son génie de l'image, mêmesi les toiles du peintre autrichien ne sont que de vulgairesreproductions. La pellicule, elle, est marquée par les traitsdu défunt, c'est beau. ( Les originaux visibles àl'écran ont été détruits par un incendie,mais les reproductions sont très fidèles ! ). Médailled'or de l'exposition universelle, l'artiste tombe dans un piègeamoureux, une française et son double, la vrai et la fausseEva. D'un autre côté, cette homme d'un autre temps quine sait pas le nombre de ses enfants, ni ses conquêtes, refusede se faire voler ses tableaux par l'état, qui ne lui offreaucune garantie de liberté. Malkovitch, personnage principalentraîne dans son sillage tous les autres acteurs du film,Nikolai Kinski, Veronica ferres, Stephen Dillane, Saffron Burrows etla magie du studio s'opère, un plongeons obsédant dansle temps, où les classes aisées se bataillent sur lesmots et cherchent à comprendre l'art, la décadenceaussi. Curieux voyage au chevet de Klimt, il narre son aventure, savie, ce qui l'a marqué et ses refus d'être un autre quelui. Si pour vous comme pour moi, la peinture reste un domaineabstrait, mais que les couleurs éveillent votre curiosité, je vous conseille ce personnage. Et même ces scènes derues enneigée ou Klimt joue au boxeur, un peu ridicule, netrouble pas l'esprit du film, ce pur joyaux de mise en scène,basé sur un être atypique, un homme qui peignait desfemmes aux corps nus et des oiseaux qui n'existaient qu'au c?urde son imagination. Klimt est un illuminé, un artiste etMalkovitch ne doute pas, alors l'on voyage dans un temps surannée,un sourire qui se dessine au contact de tant de couleur. Rarement, unréalisateur à donné autant de finesse àson oeuvre, l'image est douce, subtile. Raoul Ruiz nous offre par sesplacements de caméra la justesse du stylo. Une écriturecinématographique, un film qui a dû prendre des fondsinternationaux, pour voir le jour, car certains investisseurs avaientpeur du résultat, une oeuvre esthétique, donc poétique.Ce film a été présenté, au festival deBerlin 2006, à la Berlinale spéciale, un DVD friandise.

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