Resumo de Le Libraire (livre 2)

- Vous avez dépassé la dose prescrite. Les hallucinations ne partiront pas avant deux jours. Je vous conseille de prendre ce médicament. Il n'effacera pas complètement vos mauvais songes, cela peut vous aider à les supporter. Je dois me rendre à l'autre bout de la ville pour livrer un pli urgent, je peux vous déposer devant votre librairie si cela vous chante? Sinon, un collègue vous transportera. - Non ! Cela ne me dérange pas de faire la route avec vous. J'ai Le temps de vous raconter la suite de mon rêve. *Robert est assis à côté de son étrange ami voyageur. Il conduit son taxi sans se soucier des autres voitures qu?il croise. Robert regarde Jean, il trouve que ses yeux reflètent une lueur étrange. Quand il se concentre, Robert voit son visage couvert de blessures. Robert a peur, Jean se rend compte de son tourment.- Que se passe-t-il, jeune voyageur ? Les déplacements en train vous rendent-ils nerveux ? Pourquoi vos parents agriculteurs vous laissent-ils partir ? La main-d'?uvre est rare dans votre région.- Mon maître d'étude les aidait aux champs en échange de quelques heures de cours pour m'enseigner l'écriture. Je continuais à apprendre quand mes camarades de classe fondaient leur famille. J'ai appris tout ce qui peut exister sur cette terre. Pourtant cette ville m'est totalement inconnue. Pourquoi tant de frustration ?- Votre nouveau travail va vous permettre d'acquérir encore plus de connaissance. Des gens comme vous sont nécessaires pour préserver l'héritage des anciens. Soyez-en fier !- Vous allez trouver cela étrange, par moment je vois votre visage changer. Il devient laid. Est-ce le fruit de mon imagination ?Jean s'arrête sur le bord de la route. Il laisse le moteur de son véhicule tourner doucement. Son ronronnement perturbe les sens de Robert. - Ne vous fiez pas à ce que vous voyez. Une partie de ces images est issue directement de votre imagination. Ne cherchez pas à découvrir trop vite la vérité, elle vous ferait peur. Non ! Ne dites rien, je risque ma vie en vous racontant cela. Le maître entend tout, il voit tout. Je ne sais pas si je verrai le jour demain. Je parle trop, il va me punir pour cela. Il est la destinée de la ville.Robert souhaite en savoir plus. Jean lui ouvre brusquement la porte. - Vous êtes arrivé à destination. Votre librairie est juste en face. Je dois me presser, j'ai ce pli à livrer en urgence! Robert sent que la conversation est terminée. Il acquiesce d'un regard complice. Jean souffle, il n'aime pas les interrogatoires. - A bientôt ! Je ne vous dis pas au revoir. Je sais que nous allons nous rencontrer de nouveau. Robert attend dans le vestibule de la librairie, une charmante jeune fille l'aide à se débarrasser de sa veste. Robert est assis depuis deux heures, personne ne vient lui donner des nouvelles. Malgré son éducation rigide, il ne peut s?empêcher de se lever pour aller dans le couloir. Robert ne se sent pas bien, il n'y a qu'une porte sur laquelle est inscrite le nom du libraire. Robert frappe trois coups fermes contre le bois de l'immense porte. Aucun son ne filtre de l'autre côté. Il colle son oreille contre la porte, toujours pas de réponse. Robert saisit la poignée, il la tourne doucement. Elle n'est pas fermée, elle s'ouvre sans résistance. Robert n'a plus peur, une immense bibliothèque s?offre à ses yeux ébahis. Il s'avance pour toucher quelques ouvrages. Une odeur de vieux papier envahit ses narines. Ce n'est pas désagréable, bien au contraire. Cela lui rappelle étrangement la forêt à l'automne. Ses mains touchent à l'aveugle les autres livres. Il ressent d'étranges vibrations, comme si les livres avaient leur propre vibration. Robert voit ce qui est écrit en se concentrant. Il l'assimile rapidement, décors, histoire tout s?imprègne en lui. Une ombre s'approche, se penche pour toucher le livre que tient Robert. - N'aie pas peur jeune apprenti ! Tu réagis comme je le souhaite. Tes dons sont remarquables. Il m'a fallu près de vingt ans pourvait dans un livre sans l'ouvrir. Je me présente, Lamproie ton nouvel employeur. Je présume que tu es Robert. - Oui! Je suis fier de travailler avec un homme tel que vous. Grâce à vos connaissances mon rêve va enfin se réaliser. Je peux commencer tout de suite mon travail d'investigation si vous le souhaitez ! - Je n'en attendais pas moins, je dois prendre une décision. Peux-tu m?aider? - Pourquoi me dites-vous cela ? Je ne suis qu?un novice.

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