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Le Libraire (livre 1)
(richard gehenot)

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Ils sont dans la rue principale, les bâtiments se dressent fièrement vers le ciel sans nuages. Des véhicules sillonnent le ciel sur la route noire. Jean explique à Robert que cette route n?est pas dangereuse pour la ville, tant que celle-ci fournira du fer pour l?alimenter. Le jour où la ville ne pourra plus se procurer du fer personne ne sait comment réagira la route. Reviendra-t-elle à son état primaire ? Engloutira-elle toute la population pour assouvir son appétit féroce ? Jean lui explique que dans le sang humain il y a du fer. Les habitants donnent leur sang chaque semaine à des centres spécialisés. Une machine complexe sépare le fer du sang. Cette collecte n'est pas suffisante, un lingot de fer doit être offert une fois par an pour ralentir la progression de la route. Il lui explique que leur gardien Lamproie connaît le secret de la séparation du fer du sang, lui seul peut apaiser la route. Robert sursaute, son futur employeur s'appelle aussi Lamproie, quelle curieuse coïncidence! - Je cherche justement une personne de ce nom. Elle possède une librairie quelque part dans cette ville. - Tu ne comprends pas que ton rêve va devenir réel. Je ne t'ai pas projeté dans ce monde imaginaire pour te préserver. J'ai besoin de ton aide pour anéantir le pouvoir maléfique de Lamproie. La route connaît mes intentions. Elle a levé un siège autour de notre ville, personne n?ose quitter la région. Ton rêve apporte un équilibre temporaire à notre cité. Pour une raison inconnue la route a arrêté sa progression. Si tu cesses de croire un instant en ton rêve, nous serons tous morts!Robert hésite, il ramasse le flacon que lui a donné Jean pour l?aider à dormir. Il lit l'étiquette collée sur le bord: « Ne pas dépasser la dose prescrite». Robert lève les yeux, Jean a disparu. Son baluchon est posé sur le sol. Il n?y a pas de blessure sur son corps, il a sûrement imaginé tout cela. Il se lève sans oublier son petit sac, reprend le chemin de la librairie. Robert se gratte la tête, où va-t-il trouver la librairie au milieu de cette cohue. Personne ne souhaite s?arrêter pour le renseigner. Un homme en uniforme gris bleu l?observe. Il a un long bâton noir serré dans sa main. Robert pense qu?il peut quand même l?aborder. - Bonjour! Connaissez-vous la librairie Lamproie, je la cherche depuis des heures. Je ne parviens pas à m?orienter, c?est si vaste. - Vous êtes étranger à cette ville, cela se voit. Vous avez une autre indication, un numéro de rue?- Juste ce symbole à sept chiffres, est-cela un numérode rue ?- Tout juste, le vôtre se situe à l?opposé. A pied vous mettrez un peu plus de trois jours. Essayez un autre mode de locomotion, le taxi par exemple.- Le taxi? Qu?est-ce que c?est?- Vous débarquez des marais ma parole. Méfiez-vous des gens ici. Certains ont peu de scrupules à dévaliser le citoyen égaré. Robert le remercie pour le renseignement. Il reprend d?un pas rapide son chemin, la librairie se trouve à cent kilomètres de la gare. Il doit se hâter, le jour tombe rapidement derrière les plus hautes bâtisses. Robert ne comprend pas comment des hommes peuvent construire des huttes en pierres aussi stables. Il fouille ses poches à la recherche d?une pièce. Il en trouve une en argent, logée dans le pli de son pantalon. - Quelle chance! Je ne pensais pas trouver ce trésor. Je vais pouvoir trouver un taxi pour parvenir à destination. Robert s?avance au-delà de la chaussée en levant les bras. La route vibre sous ses pieds, un gibier ose fouler son domaine. Les véhicules circulent rapidement, ils ne font pas attention à lui. La pluie a déversé des centaines de litres d?eau sur le sol. Les véhicules éclaboussent copieusement les passants sur les trottoirs étroits. Robert parvient à faire signe à un taxi. Il arbore un emblème bleu sur le toit. La vitre s?abaisse, le visage de Jean apparaît. - Vous cherchez un taxi? Vous avez de la chance, je vous ai vu gesticulant au milieu de la chaussée. Je me suis empressé de changer de file. Vous voprenez de façon maladroite. Vous risquez de vous faire engloutir. La chaussée est interdite aux piétons. En cet endroit la route est restée sauvage. Elle ne s?intéresse pas aux véhicules. Par contre les piétons égarés sont des proies faciles. Surtout si vous avez du fer sur vous pour apaiser sa faim. Vous cherchez toujours votre librairie?- Je cherche bien une librairie. Mon futur employeur doit s?impatienter. Nous sommes- nous revus après mon départ du train?- Non! Je vous trouvais étrange. Vous avez encore rêvé éveillé?- Oui! Dans mon rêve vous m?avez tiré d?une sacrée mauvaise passe. Des brigands tentaient de me piller. Votre flacon a libéré un nuage qui a tué mes agresseurs.



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