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Les Reflets De L'âme
(richard gehenot)

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Un voile noir recouvrit d'un seul coup toute la zone où je me trouvais. Ce n'était pas de l'obscurité ordinaire, celle qui impressionne quand on est enfant. C'est à dire une obscurité où l'on devine derrière, une présence qui peut à chaque instant vous emporter. Non, cette obscurité là n'était pas une concrétisation de ma propre peur. Ce voile ne laissait passer aucune crainte, aucune peur mais un inexplicable sentiment de bien-être, de calme, de sécurité malgré la tension qui d'un moment à l'autre pouvait éclater. La vue une fois adaptée, laisse deviner des formes, des présences, de la vie. Alors pour éviter de sombrer dans la folie je m'imaginais un paysage, une situation où il pourrait avoir des points de repère. Cela se concrétisa par un tunnel long étroit et sombre parcouru par un vent violent. Comme suspendu dans l'air, je ressemblais plutôt à une sorte de fluide qui se déplaçait avec une vélocité incroyable sans pour cela m'affecter sur le plan physique. Non c'est comme si je n'étais plus pourvu d'un support corporel, comme si mon âme était en liberté. Espérons que je ne suis pas mort car si c'est cela le paradis alors les idées préconçues et stéréotypées sur celui-ci sont complètement fausses. Mais ici à qui pourrais-je exposer mes idées, moi qui n'a jamais su aligner une phrase correcte sans me donner mal à la tête.
Donc je me trouve dans ce tunnel obscur, ou aucun bruit ne se discerne. Je n'arrive même pas à distinguer toutes les parties de mon corps si corps, je possède.
Après un certain temps qu'il m'est impossible à compter du fait qu'il m'est irréalisable de m'imaginer un support temporel; au bout de ce tunnel un éclair violent irradia ce vortex et je vis que je me trouvais dans un boyau infecte où des tentacules essayaient de me happer au passage, mais avec une facilité que je n'explique pas je réussissais à les éviter.
Tout à coup je me mis à tomber, chute vertigineuse serait le mot adéquat. Je fermais les yeux pour échapper à ce cauchemar dans lequel, je n'avais que quelques minutes (d'après moi) d'existence. Le choc fut rude, mais moins douloureux que je ne le pensais. En levant les yeux je vis une lueur blafarde dans ce qui semblait être un ciel parcouru de nuages multicolores, une sorte d'atmosphère d'éclipse. C'est à peu près l'image que je pouvais distinguer avec mes sens atrophiés. Je me trouvais dans un paysage chaotique, lunaire, aucune végétation, ni aucun bruit, ni aucun animal. Il y avait des cratères un peu partout, la roche était une sorte de substance spongieuse. Il ne faisait pas froid, je me sentais même bien. J'arrivais avec peine à me redresser et, stupeur, à me mettre debout. J'en eus le vertige, la lourdeur que j'éprouvais était due au fait que je portais une sorte de combinaison avec un casque. J'enlevai le tout, je l?examine de près essayant de déceler un indice quelconque me permettant de me rappeler d'où je pouvais venir et ce que je pouvais faire ici. Mais rien ne perça dans mon esprit, même pas la mise en évidence de ces écussons bizarres qui ornaient ma combinaison. Trois cercles entrelacés traversés par un éclair jaune où, au-dessus, était inscrit en lettres lumineuses ELOC était-ce mon nom ou la marque de la combinaison que je portais? Je m'aventurais à fouiller mes poches, surprise! qui contrairement à ce que pensais, n'étaient pas vide. Un briquet que je m'empressais d'allumer. Il fonctionnait cela prouvait que je me trouvais dans un endroit pourvu d'oxygène.
Autre chose une photo d'une femme, est-ce une amie ou mon épouse? Je la mets de côté, peut-être me rappellera-t-elle des souvenirs un peu plus tard. Je trouvai également une sorte de stylo, cela ressemblait à une arme. Oui c'en était une car un petit faisceau mauve en jaillit quand on pressait et j'arrivais à couper un morceau de roche en deux. Je fouillais les autres poches mais je ne trouvais rien qui puisse éveiller ma curiosité. Même pas des pièces d'ide pas si obscur que ça car, dans le ciel, semblait poindre à l'horizon une lueur bleutée. Ce monde serait donc pourvu d'un cycle biologique. Après de longues heures d'errance dans ce monde si bizarre, il me sembla distinguer au loin une sorte de nid de végétation. La soif me taraudait, et le fait de voir cette végétation suffit à me rendre espoir. Je me mis à courir dans sa direction en priant le bon Dieu, que ce ne fût pas un mirage. Non cela n'en était pas un, c'était même pour moi un miracle. Je dépassais quelques touffes d'arbres, et je découvrais avec surprise un point d'eau.
...../......

La suite : http://histoires.fr.tc



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