Bruges-la-morte
(Georges Rodenbach)
Ecrit à la fin du XIXè, le roman se déroule à Bruges, une ville qui depuis qu'elle a perdu l'accès à la mer, est devenue effacée et triste, alors qu'elle était un centre de commerce florissant. Dans ce livre, Bruges est silencieuse et nostalgique de son passé, une ville morte justement. Bruges sert de miroir à l'état d'âme du personnage principal, récemment devenu veuf. Mais ce n'est pas seulement un miroir, c'est également le lieu qui s'harmonise le mieux avec son état d'âme d'homme qui a perdu son enthousiasme pour la vie, presque une épitaphe. Cependant il vient à rencontrer une ballerine identique en tous points à sa femme adorée et décédée. Entre eux deux naît une relation qui scandalise la partie bien-pensante de la ville (un lieu où la domination espagnole a laissé un esprit religieux où la peur de l'enfer l'emporte sur l'espoir du paradis). Le scandale ne fait que croître, à tel point que l'homme est presque exclu du jeu social, jusqu'à ce que la femme commette l'irréparable et avec ce sacrilège, y perd la vie. Dans ce roman, Bruges est le lieu du spleen pour cet écrivain flamand.
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