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La Grande Follie
(Adila)

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Avant que je ne termine mes ordres un déluge de missile nous tombe dessus.
Plusieurs missiles sont lancés sur le camp, le feu est partout, et la fumée envahit le campement. Le bruit assourdissant des explosions a faillit me crever les tympans. Des corps déchiquetés sont piétinés par les survivants, les blessés crient au secours sans que personne le les entende. Moi, pour échapper de ce carnage, entre les arbres, je me faufile et entre les buissons, je me glisse.
Après avoir larguer leurs missiles, les hélicoptères reviennent à la charge et tirent à la mitrailleuse lourde sur tout se qui bouge et celui qui ne bouge pas. Je suis hors de la zone de bombardement, je grimpe pour rejoindre mes amis, mes vrais amis.
Le calme est revenu depuis trente minutes, et d?autres hélicoptères reviennent et toujours, ils arrivent du nord.
Ce n?est pas des engins de combat, mais des transporteurs de troupe.
Six transporteurs de troupe déversent des dizaines de soldats des forces aéroportées, et les combats font rage, nous entendons le crépitement des kalachnikov, alors que les hélico tourbillonnent sur les lieux de bataille.
Rapidement, les armes se sont tues, et les hélicoptères ont disparus derrière la chaîne de montagne. Mais les soldats sont restés sur place nécessairement pour faire le grand nettoyage.
A la limite du camp, je suis interpellé par une sentinelle, qui me reconnaît.
- Hamid, non de dieu, que c?est il passé là en bas ?
- La fin du monde mon ami, c?est la fin du monde.
Je retrouve mes amis bien à l?abri et bien à couvert entrain de suivre les évènements à la jumelle.
Ahmed est le premier a accourir se jeter dans mes bras, suivit de Hichem, Kamel, Si Slimane, et un à un mes amis me souhaite la bienvenue.
- C? n?est pas encore fini ? Me demande Ahmed.
- Ils investissent le terrain. Préparez-vous au combat, mais ne bouger surtout pas avant mon signal.
Un peu avant le couché du soleil, les hélicoptères arrivent, et atterrissent dans une clairière non loin du champ d?accrochage, en courrant les soldas du pouvoir, victorieux repartent en chantant, et en emmenant les combattants ennemis morts ou blessés.
Avant de repartir les militaires ont fait sauter toutes les casemates.

Le pays est en état de choc.
Le peuple est pris en otage entre un pouvoir malade de ses combines, voulant le punir pour son choix islamique, lors des législatives catastrophiques pour le FLN, et le GIA pris dans l?engrenage infernal et d?une cruauté sauvage, le considère comme un traître.
Des attentats meurtriers font des ravages dans les rangs de la police, la gendarmerie, et l?armée, mais le plus lourd tribut est payé par les masses populaires, dans les compagnes. Les victimes se comptent quotidiennement par centaine, et les méthodes d?assassinat sont plus barbares qu?originales. Le couteau, la hache, et la scie sont les outils les plus utilisés par les hordes sauvages contre leur victime. Sans distinction d?age, de sexe, ou de couche sociale, les tueurs n?épargnent plus personne.
Les enlèvements de femmes, de filles, et même de gamines suivi de viol, puis de liquidation physique, ne se comptent plus.
Les artistes, les hommes de lettre, les scientifiques, les journalistes, et les commerçants sont mis dans les listes des condamnés à mort.

Le bête n'épargnera personne.



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