Resumo de La Guerre D'algérie

Les problèmes de cette époque ne facilitaient pas les choses pour les adultes, mis à part Le travail de la terre chez les colons, il n'y avait pratiquement aucune autre activité pour subvenir aux besoins des siens. La misère, la pauvreté, les maladies, les épidémies, le chômage, plongeaient toute la population dans une situation dramatique et catastrophique. En plus de ces problèmes que personne ne pouvait résoudre, la guerre éclate en ramenant avec elle son lot de terreur, de mort, de feu et de sang. Pauvre de moi et de ma famille.
Notre village, comme tous les autres villages des Aurès où les premiers attentats contre l'occupant français ont eu lieu, a été complètement réduit à l?état de ruine par l'armée coloniale. Les soldats ne laissaient rien derrière eux. Ils ont mis le feu à toutes les maisons, tués tous les animaux, emprisonnés tous les jeunes et avant de partir, ils ont tué Amar, un cousin de dix huit ans en guise d'avertissement pour les autres jeunes du village.
Le lendemain et à une heure très matinale, des camions militaires arrivent au village et embarquent la totalité des habitants pour une destination inconnue. Les jeunes du village ne font pas partie de ces voyageurs obligés, car en voyant les camions, ils ont fui vers les montagnes avoisinantes, pour échapper au sort qui a été réservé à notre cousin Amar. Malgré la présence d'un avion militaire survolant la région depuis le levé du jour, ces jeunes fuyards ne sont plus revenus au village, ils ont rejoint le maquis. L'avertissement a produit la réaction contraire.
Après plus d'une heure de route les camions arrivent à destination. Il y avait un monde fou, les militaires préparaient des haut-parleurs, plaçaient les barrières entre les indigènes et les Européens, les israélites sont du côté des européens. L?assistance a eu droit à un bref discours d'un homme politique venu de France, j'apprendrai plus tard qu'il se nommait François Mitterrand. Il jette toute la responsabilité sur le FLN pour ce qui est arrivé aux villages et aux villageois. Le discours était en français, personne n'a rien compris ce qu'il a dit, ni qui est cette personne. Une fois le discours terminé les camions ont pris le chemin du retour. Une fois au village chacun reprenait ses activités habituelles.
A la tombé de la nuit d'autres hommes armés de fusils de chasse pour la plupart, deux d?entre eux avaient des Mat 49 le reste du groupe était sans armes. Ce sont les Moudjahidine, combattants du FLN-ALN. Une harangue est prononcée par le chef de ce groupe où il expliquait les raisons de cette révolution, la nécessité de la soutenir et l'obligation de chacun de participer dans cette lutte. Lutter pour la libération nationale.
Malgré ce qui est arrivé la veille, les habitants du village ont trouvé le moyen de faire à dîner pour ces visiteurs imprévus. Une fois ces visiteurs partis, les habitants se sont réunit dans notre maison ou du moins ce qui en reste et décidèrent d'abandonner le village avant le lever du soleil. Ils n'ont pas les moyens ni de combattre les Français, ni de subvenir aux besoins des hommes du FLN-ALN. (Front de libération nationale-Armée de libération nationale).
Malgré mon très jeune âge, ces événements m'ont marqué et j'en garde des souvenirs, certes très vagues mais présents dans ma tête, qui m'ont fait comprendre et très tôt, que les hommes armés qui nous rendaient visite ; Les uns la journée cassent brûlent et enlèvent les villageois, les autres la nuit, mangent le peu que nous avons sans le moindre remerciement, ne sont pas nos amis. Très vite les femmes rassemblent ce qui reste dans les maisons détruites ou incendiées et tôt le matin la caravane se met en route pour d'autres cieux.

Resumos Relacionados