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Evolution De L'habitat En Egypte (2)
(Jérôme ANTENAT)

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EVOLUTION DE L?HABITAT URBAIN DANS
L?ANCIENNE EGYPTE (2)


3. Au Moyen Empire
Durant la période de l?Ancien Empire, l?habitat urbain évoluera de façon constante, mais c?est
seulement au Moyen Empire que nous pouvons nous faire une idée vraiment précise d?une ville
égyptienne. A proximité du village actuel d?Illahoun dans le Fayoum, Flinders PETRIE mit au jour, sur le plateau désertique, la ville de Kahoun, bâtie pour le roi Sésostris II.
Habitée durant environ un siècle, elle a gardé son plan d?origine. La ville forme un carré d?environ 400mètres de côté et est entourée par une muraille de briques crues, percées de deux portes donnant accès à deux quartiers bien distincts, séparés par un mur de briques : celui des ouvriers, et celui des notables de la cour de Sésostris II.
La différence entre les habitations est flagrante. Le quartier ouvrier de la ville a une superficie de 240 x 105 où se répartissent 200 à 250 petites maisons accolées, séparées par des petites rues de 4 mètres de large.
A contrario, dans le quartier plus aisé, une dizaine de maisons occupe quasiment la même superficie ;elles sont séparées par de larges avenues de 9 mètres de large.

Toutes ces habitations sont construites de briques crues séchées au soleil. Mais, tandis que les maisons
plus populaires ont une façade de 7 à 11 mètres et comprennent tout au plus une dizaine de pièces,
nous trouvons pour les villas des notables des superficies d?environ 45 x 60 mètres, chacune
possédant quelque 70 pièces ou corridors, soit près de 50 fois plus grandes.
Le plan d?une de ces maisons de maître a été particulièrement bien conservé. Passé une étroite entrée,on rencontre deux petites chambres : le logis du gardien.
Si l?on prend à droite, après avoir traversé une antichambre, longé un long couloir vers la gauche et
traversé la pièce qui le termine, on aboutit au centre de la maison : la grande cour intérieure.
Un escalier extérieur conduit au toit et deux portes en face mènent aux deux plus grandes parties de la demeure : le logis du maître et le quartier des femmes. Ces deux parties ne communiquent d?ailleurs que par cette cour.
Le quartier du maître présente déjà la distribution des locaux qui sera adoptée au Nouvel Empire : Une salle longue et étroite s?étend dans le sens de la largeur, suivie d?une salle à colonnes. Cette salle flanquée de deux autres pièces latérales doit être certainement considérée comme étant la salle à manger. Derrière se trouve une chambre à peu près carrée à laquelle se rattachent encore 5 autres locaux.
De la chambre latérale, on se dirige vers les dépendances de la maison, elles aussi disposées autour d?une cour, autour de laquelle sont alignés 5 fours, judicieusement placés afin que la fumée n?atteignent pas les locaux privatifs. On y trouve aussi la cuisine, aisément reconnaissable au foyer, lui aussi donnant sur la cour, et à la cave qui descend de quelques mètres sous la maison, afin d?y entreposer les aliments à des températures plus fraîches ; dans l?enfilade de la cuisine, nous découvrons toutes ses annexes où boulangers, bouchers, brasseurs et une armée de servantes s?emploient au bien-être du maître de maison. Ces locaux se terminent, semble t?il par des étables, comme en témoignent encore les pierres destinées à attacher les b?ufs et autres moutons du propriétaire des lieux ; ainsi que par des fosses recueillant les immondices de la maisonnée.
Séparé de toutes ces pièces et accessible uniquement par la grande cour se trouve le quartier des femmes dont les chambres communiquent les une aux autres par une troisième cour intérieure. Des chambres pour les serviteurs complètent cet imposant hôtel particulier.
Quant à la décoration intérieure, malgré quelques vestiges de murs peints, il ne nous est pas possible de savoir comment étaient ornées les parois de ces demeures. Les murs étaient probablement blanchis à la chaux et peints dans les pièces à vivre. Le solse limite à de la terre battue.
Pour les maisons plus modestes, on entre directement dans une salle à colonnes qui donnant accès à quelques petites pièces. On y trouve les mêmes vestiges d?escalier, mais cette fois pour accéder à un étage habitable. Si les murs porteurs de la maison sont en briques, il n?en est rien des cloisons de l?étage qui sont un assemblage de planches de bois.
Et c?est à l?étage que l?on installe dans de nombreuses pièces des « malaqafs ». Cet appareil est
construit en planches ou nattes de roseaux ; il est fixé sur un cadre de bois et, ouvert à la brise,
permettant une aération efficace de toute la maison.
Sur les toits on aménage des terrasses décorées, entourées de parapets où les habitant dormiront lors des grosses chaleurs d?été



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