L'irréaliste
(Pierre Mérot)
J'avais beaucoup aimé "Mammifères", le précédent bouquin de Pierre Mérot, principalement pour son style et son humour. Avec "L'Irréaliste", c'est plutôt la déception ... Bien sûr, il ya un véritable style Mérot. Quelque chose entre le "small talk", le dégoisage à bâtons rompus et les considérations de café du Commerce. Mérot suit une pensée souvent tortueuse. Il repart, rebondit quand on ne l'y attend plus en suivant l'esprit de l'escalier... Malheureusement, pour l'humour , on repassera. De même que pour la description de personnages truculents. On n'a droit qu'à lui, lui et lui et puis quelques vagues individus à peine esquissés : Oblomova , son amie et Cheval Fou, son éditeur cocaîné ( il semblerait qu'il s'agisse de Beigbeder) Dans ce livre, on nage en plein nombrilisme éthilique. Car l'unique sujet du roman est là : l'alcool . Comment passer son temps à picoler. Boire pour vivre, vivre pour boire. Boire pour écrire, écrire pour boire... Assez rapidement , on se lasse de cet éternel dilemne de l'alcoolique non repenti. N'est pas Bukowski qui veut... En effet, il ne suffit pas de s'alcooliser tous les soirs pour écrire des bouquins géniaux et dans le cas de "l'Irréaliste", n'en déplaise aux snobinards germano-pratins, on en est très très loin...
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