Resumo de Les Malheurs De Sophie - La Comtesse de Ségur

A travers une série d'historiettes, la comtesse de Ségur raconte les bêtises et les désobéissances d'une petite fille, Sophie de Réan.

Les Malheurs de Sophie, publiés en 1859, font partie de la trilogie avec Les Petites Filles modèles et Les Vacances où le personnage de Sophie apparaît aussi.
La comtesse de Ségur (Sophaletta : Sophie de Ségur, née Rostopchine) est déjà plusieurs fois grand-mère lorsqu'elle commence à écrire.
L'auteur, qui répondait d'ailleurs au même prénom que son héroïne, narre les anecdotes et les incidents de la petite enfance, la sienne comme celle de ses enfants et petits enfants. Parfois elle transforme les noms, parfois les personnages sont inchangés. Ainsi les faits réels se mêlent à l'imagination : les loups sont les ours du palais de Voronovo de son enfance.

Les dialogues sont présentés sous forme de saynètes afin qu'elles puissent être jouées en société. On ne trouve donc pas les dit-elle d'un dialogue habituel, procédé que la comtesse de Ségur trouve artificiel et littéraire.
A ceux qui l'accusent d'invraisemblance pour ses passages trop violents ou trop sentimentaux, elle rétorque que la cruauté et la passion des enfants peuvent être sans limite.
Elle est la première à avoir donné la parole aux enfants, à une époque où l'enfant est celui qui ne parle pas.

Voici donc le petit monde de la comtesse de Ségur qui fut publié en Bibliothèque Rose, et qui, au-delà du souvenir impérissable qu'il laisse aux jeunes lecteurs, ne manque pas de dévoiler notre inconscient et ses refoulements.

Sophie de Réan, âgée de quatre ans, vit avec ses parents et sa bonne dans un château de Normandie qui ressemble fort au domaine de Nouettes près de Laigle, où vécut la comtesse de Ségur. Sophie n'est pas un modèle de sagesse. En dépit des mises en garde de sa mère, son cousin Paul, ses amies Camille et Madeleine de Fleurville, elle n'en fait qu'à sa tête : c'est ainsi qu'elle met sa poupée de cire en plein soleil pour la réchauffer, qu'elle entre à deux pieds dans la chaux vive, qu'elle se fait attaquer par des loups pour être restée en arrière dans la forêt?Quand la punition est déjà infligée par une perte ou une souffrance, Madame de Réan ne punit pas davantage. Sophie n'agit jamais par méchanceté, mais par ignorance : elle se met sous une gouttière pour se faire friser les cheveux, se coupe les sourcils pour les rendre plus épais. Avec les animaux, elle est cruelle : elle coupe une abeille, sale des poissons rouges, malmène un âne?Toutes ces histoires sont entrecoupées de scènes d'enfants charmantes, comme celle de l'enterrement de la poupée, d'épisodes de réconciliation et de pardon.

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