Catherine De Medicis
(Ivan Cloulas)
" Une femme extraordinaire ", " un grand roi " (la féminisation des termes n'étaient pas très courante, ainsi lorsque la reine Margot parlait de sa famille, elle disait qu'elle était le "frère" de Henri III non sa soeur) : c'est le jugement de Balzac sur Catherine de Médicis. Le destin de la triste orpheline italienne est prodigieux : fille de banquiers, nièce de pape, reine de France pendant douze ans, puis, sous le règne de ses trois fils, pendant trente ans, véritable maîtresse du pouvoir. L'époque? Sang et or : huit guerres civiles, le massacre de la Saint-Barthélemy, le meurtre des Guise, une cour brillante, dames galantes et mignons, astrologues et magiciens... De toutes parts, un combat de Titans oppose catholiques et protestants, Rome et Genève, l'Espagne et l'Angleterre. Les rapports sociaux sont bouleversés et les relations économiques perturbées par l'arrivée en Europe des trésors d'Amérique. Catherine, dans cette crise multiforme, tente l'impossible : rétablir l'ordre, imposer la tolérance, réaliser la coexistence des religions et des partis.(Dont le mariage de sa fille, Margot, avec Henri de Navarre doit être le chef d'oeuvre) Elle parvient tout au plus - et c'est miracle - à maintenir la cohésion de l'Etat. Jamais souveraine ne fut plus proche de ses sujets, ni ceux-ci plus écoutés: états-généraux, assemblées, colloques se succèdent. Autour d'elle gravitent Ronsard, Ambroise Paré, Bernard Palissy, Germain Pilon, Philibert de Lorme. La politique n'éclipse pas la princesse amie du luxe et des bâtiments, la femme dévote et superstitieuse. Des centaines de voyages, près de sept mille lettres attestent l'activité, l'intuition, le savoir-faire de celle qui fut, en des temps tragiques, l'une des femmes exemplaires de l'histoire de France.
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