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L'art À L'état Vif
(Richard Shusterman)

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Cet ouvrage, paru en 1991, s?inscrit dans la tradition esthétique, par opposition à Adorno et par continuité de l?oeuvre du philosophe pragmatiste Dewey.
Dewey, puis Shusterman, veulent abolir l?élitisme esthétique d?Adorno, pour qui l?art populaire ne méritait pas le nom d?art. Shusterman travaille à la légitimation des arts populaires, trop souvent considérés comme étant une sous culture.

J'ai choisi de résumer une partie précise de cet ouvrage et nous aborderons donc plus précisément un extrait du chapitre consacré au défi esthétique de l?art populaire.
l est en effet de Tradition en philosophie de limiter les arts aux Beaux-Arts. Shusterman répond ici aux arguments fait contre l'art populaire.
L?art populaire fut souvent critiqué par les philosophes. Le reproche principal qu?on lui fait est de ne pas « procurer une quelconque satisfaction esthétique »<1>. Face à ce reproche, les critiques sont immédiatement confrontés aux réactions massives de partisans d?art populaire vis-à-vis du rock, du rap, ou d?autres formes d?expressions. Comment dire, devant une foule en transe que le rock ne procure aucune satisfaction ?
Les critiques, forcés et contraints de reconnaître que l?art populaire engendre des satisfactions, se basent alors sur d?autres arguments pour délégitimer l?art populaire. Les plaisirs procurés par l?art populaire perdent de leur crédit en rapport à l?art savant, à l?art classique qui est « sensé fournir quelque chose d?authentique ».
Dans ce texte, Shusterman recense cinq critiques faites à l?art populaire, dont il tente de faire une contre critique. Premièrement, les « satisfactions procurées par l?art populaire sont trompeuses »<2>. Deuxièmement, elles sont éphémères et fugitive, c?est-à-dire fausses et irréelles. Troisièmement, elles n?ont qu?une influence brève. Quatrièmement, elles enferment le spectateur de par le manque de choix qu?elles proposent. Et enfin, les satisfactions dues à l?art populaire ne sont qu?une sorte de substitut, d?ersatz de plaisir.
Nous pouvons dire, que d?une manière générale, Shusterman s?appuie sur les reproches faits à l?art populaire pour les retourner, également contre l?art classique. De plus, il insiste très fortement sur le fait que les arts considérés comme classiques, furent, de nombreuses fois des arts populaires. L?art classique, ne serait-il pas un art populaire qui a perduré dans le temps ? Cette continuité ne seraient elles pas, purement due à un choix, une convention de la part de la classe dirigeante ?



Shusterman ne tente pas de discréditer un art classique, vis-à-vis d?un art populaire. Il tente simplement de rendre à l?art populaire sa place dans l?Art en général. Son ambition est de légitimé l?art populaire. Il faut tout de même préciser qu?il ne fait pas, ici, l?apologie d?un l?art commercial. Les pressions commerciales ont pour lui un impact négatif sur l?art populaire. C?est une des raisons pour laquelle, la légitimation de l?art populaire est nécessaire. Sans cette légitimation, je cite « le genre est réduit à la seule justification du marché qui encourage la standardisation et l?aseptisation de la forme et du contenu, et qui en retire tout ce qui pourrait déranger les idées reçues et les stéréotypes du grand public ». On voit ici, qu?il fait une distinction entre l?art populaire et l?art commercial. Distinction qui tient sur peu, puisque dans l?art commercial s?inspire très fortement de l?art populaire.








<1> Richard Shusterman, L?Art à l?état vif, éd. De Minuit, 1991, pp. 150-156

<2> Van Den Haag



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