Resumo de Les Choristes

quelques années après la seconde guerre mondiale dans un pensionnat pour garçons difficiles nommé «fond de l'étang» Les pensionnaires, âgés de 10 ans, ont atterri pour diverses raisons dans ce pensionnat. Certains à la suite de renvois du système scolaire classique, d'autres parce qu'ils sont orphelins de guerre.Nous découvrons l'endroit en même temps que le nouveau surveillant, Clément Mathieu (Gérard JUGNOT qui vient d'y être muté. L'accueil n'est pas des plus chaleureux. Un incident grave arrive quelques instants seulement après que Mathieu soit arrivé et il est tout de suite confronté aux méthodes musclées du directeur (François Berléant). Le principe de la maison se résume en deux mots : «action ? réaction» c'est-à-dire que chaque erreur à la discipline venant des élèves est immédiatement suivi d'une punition.Le personnel est rare. Un surveillant (Kad Merad, formidable), un gardien un infirmier un vitrier et un seul professeur, le directeur assurant lui-même la moitié des cours. Cette petite équipe semble vraiment soudée autour de son chef autoritaire et adhérer aux principes d'éducation présentés comme les seuls capables de produire des résultats auprès de gamins indisciplinés. Clément Mathieu est un pion complètement sur la lune, et en plus c'est son premier poste de surveillant. Avant il enseignait la musique dans un établissement privé. Il ne connaissait rien a ces méthodes : tout lui était étranger et en plus il avait du mal à s'adapter.Mais très vite, il va d'adapter.Ses dons artistiques et son humour lui permettront de s'imposer auprès des élèves. Sa tolérance et ses qualités de négociateur ont eu plus d'effet que les coups et les sanctions disciplinaires. Les personnages sonnent très juste, et tous les acteurs ont leurs places. Ils tâtonnent, à la poursuite de leur rêve (les palmes académiques pour le directeur, une carrière musicale pour Mathieu). Et même ceux qui atteignent une certaine réussite gardent des peines et des regrets. Les rebondissements, en particulier à la fin, évitent un dénouement trop facile où les « bons » triompheraient, où les « méchants » seraient punis et où les enfants perdus seraient sauvés. La conclusion n'est pas entièrement optimiste. Pas de « happy end. Ce n'est pas triste non plus, ni complètement pessimiste mais on sort de la salle avec une petite amertume au fond de la gorge.«Les choristes» s'imposent comme un joli film, fort bien réalisé. il ne nous apprend rien mais il a le mérite de nous rappeler qu'il faut toujours regarder nos enfants ? et plus généralement tous ceux qui nous entourent, adultes compris ? sans préjugés mais au contraire en espérant d'eux le meilleur.Je vous conseille d'aller voir ce film si il passe dans votre pays, à PARIS, il a eu un succès fou, je vous laisserez dans le doute, et l'envie d'aller lorsqu'il passera chez vous et si vous avez la possiblité d'acheter le DVD allez yPHILIPPE JUGNOT est un grand acteur

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