Resumo de Les Faux-monnayeurs

Les Faux-Monnayeurs est Le roman principal de l'oeuvre de l'auteur français André Gide. Il y raconte l'aventure d'unefoule de personnages qui symbolisent tous tour à tour les différentes incarnations de l'auteur, il déclame des théoriestoutes philosophiques sur le roman et l'art et les relations humaineset les developpe jusqu'à en convaincre le lecteur, juste avant de continuer dans un autre personnage(pris dans unnouveau contexte généralement)uneidée qui a tout de contradictoireet qui nous apparaittoutaussi juste. Au final l'histoire montre la rencontre des diverses personnalités de l'auteur.
Le récit en lui-même est celui de deux jeunes amisà quelques semainesde leur examen du bacqui, au sortir du lycée dans les années 1920,vivent une aventure que l'on pourrait qualifier d'étonnement littéraire. Encore qu'il m'apparait follement humiliant de réduirele récit àl'histoire de ces deux héros, car autour d'eux, c'est touteune toile dehéros qui ont leurspropres récits,mais tous ces récits ont un lienentre eux, un lien pour les personnages, familial ou amical ou encore de connaissance, comme par exemple Bernard et Edouard qui se rencontrentpar les hasardsde leursdeux aventures, ils s'aperçoivent qu'ils ont tous les deux un lien avec un autre personnage, celui d'Olivier.Ils continueront l'aventure ensemble mais on aura leurs points de vue à tout deux, de chaque côté,ce qui nous donneral'impression de deux chemins parallèles plutôt que d'une histoire commune. Le monde d'Edouard et de la famille d'Olivier, celui de Laura et de la pension Azaïs et enfin celui des Profitendieu se mélangent en un seul monde, le monde de quelques bonnes familles parisiennes, d'une pension d'élèves, de la jeune génération de ces familles, de l'esprit littéraire et de liberté de cette jeunesse.
Dans l'entre-deux guerre qu'exploite ce roman, on applaudit une peinture juste et excitante dela liberté d'esprit, de création, de bouillonement artistique de cette époqueoù l'on reprenait son souffled'une guerre passait et où l'émotion tendait à retombait,où l'on reconstruisait enfin.et où les moeurs tendent àse libéraliser.
Dans le roman, l'auteur nous donne à voir une réunion littéraire oùl'onaperçoitquelquesgrandes figures de l'époque, tel Alfred Jarry qui a tout l'airà ce momentd'un homme survolté, fou et légèrement décalé dela réalité par ce personnage original qu'il se joue en société.Globalement on suit la vision des personnages qui cherchent àcréer des revues, à écrire, à poétiser, et enfin à révolutionner la forme classique de l'écrit. Un personnage d'ailleurs,nommé Strouvilhou lance une ébauche des idées révolutionnaires qui parcourent les arts à cette époque, on le voit théoriser ce qui pourrait être globalement les désirs des surréalistes.
Ainsi, tous les personnages de Gide semblent être poursuivis de cette grandeur et de ce frisson romanesque, tous semblent poètes et artistes.
Il y a donc une jeunesse vive, des adultes à l'intelligence qui se perd dans une démesure du quotidien, des romanciers. Despersonnages liés et attachant.Deux personnages se détachent pourtant du lot, ce sont Lady Griffith et le comte de Passavant qui semblent être les dieux méchants et manipulateurs de cette histoire. Ce sont des gens oisifs et qui ne donnent leur estime qu'au gens qui leur sont utiles ou agréable, mais sans aucun fond honnête ni raison.
Dans ce roman,enfin, il y a également une véritable lutte de l'intelligence, de ceux qui la détache d'eux-même pour la mener sur des terres inconnus, de ceux qui luttent pour y arriver, et de ceux qui croient y être arrivé mais qui, en réalité, tournent en rond.

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