De Un À Sept !
(jean-françois joubert)
De
un à sept
Le
vent de tes caprices dérive vers cette plage, en un souffle le
sept se lève, des souhaits se dessine pour notre terre, unité,
fraternité, sans port d'âme.
Maître
du temps, de l'espace, le six tonne et sors de l'enfer, une lettre de
misère, un long silence de désarroi, qui laisse parfois
amer le cinq couler en mer dans son cortège.
Vins,
secrets de familles, rêve d'un chiffre câlin, identique
au quatre et ses arrières pensées sauvage, rage, nage
sous le pli de l?ennui, respire?
Puis
le trois, la source, deux frères, une flamme et plus un seul
mystère. Une croisière, de la danse sur les flots,
lointaine descente vers ce bras de fer, juste un creux, une vague,
des étoiles plein la tête, une larme sur le c?ur.
Un
visage sur cette plage, le tien, la marée l'efface, le
mensonge nous menace.
La
distance confuse, entre dans les pores de ma peau, mémoire
morte, images sirènes, fruits de nos vacances disparues au
fonds de l'eau.
Le
sable réfléchit, delà s'élève la
douce silhouette de ton esprit, une valse qui rend belle quand elle
étonne la nuit et donne ce plaisir sans nuage, de t'apercevoir
heureuse, dans ce miroir qui sommeil...
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