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Isaiah
(The Bible)

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Sarah, épouse d'Abraham, père des croyants dans la foi, les cheveux blanchis, le visage marqué par le poids de l'âge, ne pouvait concevoir... du moins, elle n'avait toujours pas d'enfant. Cette situation la rendait malheureuse, car, comme toutes les femmes mariées de son époque, elle était convaincue qu'une famille n'en était une qu'avec des enfants. De plus, Abraham était un homme immensément riche, aux biens multiples. Sa richesse n'avait d'égale que celle des rois à Canaan. Canaan, cette terre où son époux l'avait conduite, guidé par Dieu Lui-même... Une telle richesse devrait être léguée à la postérité.
Malgré l'âge et l'absence de progéniture, Sarah demeurait une femme respectée, craint, à l'allure gracieuse et majestueuse, femme d'une grande beauté et possédant plusieurs esclaves...
Ce fut parmi ses nombreuses esclaves qu'elle choisit une femme pour Abraham. Une esclave par qui elle aurait un enfant. Celle-ci fut choisie parmi les plus belles, les plus aimantes aussi. Agar, l'Egyptienne fut l'élue.

Abraham aimait profondément sa femme, Sarah. Avec ou sans enfant... Il aurait fait n'importe quoi pour la rendre heureuse. Parfois, il l'emmenait haut sur les collines, d'où ils avaient une vue magnifique sur la plaine leur appartenant. Là, loin de tout, des affaires du monde, il aimait à lui raconter ses songes de Dieu, ce Dieu unique en qui il croyait plus que tout.
Sarah et lui se connaissaient depuis de si nombreuses années. Pour lui, elle serait toujours la jeune fille avec qui il avait décidé de partager et terminer sa vie.
Mais il voyait bien le voile de tristesse qui ternissait son regard, ses sourires sans véritable joie et ce, surtout, quand elle apercevait les familles au-devant d'eux, avec les rires d'enfants.
Abraham connaissait aussi ses crises, qui devenaient de plus en plus fréquentes, avec lâge... Il savait l'écouter, il tolérait ses angoisses, ses peurs, s'efforçait de la calmer et de la rassurer. Pour ne pas la blesser davantage, il lui était interdit d'envier les autres familles, de regretter, même en pensée, les cris des enfants autour de lui...
Abrahama avait la foi. Une grande et profonde foi que ses contemporains ne saisissaient pas toujours, mais respectaient. Toutes les grandes décisions de sa vie et de sa communauté étaient prises, après consultation de son Dieu.
Ainsi, Dieu lui avait promis, à lui Abraham, une descendance nombreuse comme les étoiles du ciel. En son for intérieur, l'homme ne comprenait pas comment une telle promesse pourrait se réaliser... mais il croyait et gardait espoir. Dieu était grand, Dieu n'était pas limité comme les humains.
Quand Sarah lui emmena son esclave, l'Egyptienne, pour qu'il la connût et qu'elle lui enfanta un fils, Abraham vit en cet acte, un début de réalisation de la promesse de Dieu. Il n'oubliait pas la visite des deux anges, porteurs du message d'espoir.
Agar conçut et enfanta un fils à qui Abraham donna le nom d'Ismaël.
Dès la naissance de l'enfant et au cours des années qui suivirent, en voyant aussi toute l'attention lui apportée, l'esclave se rebella contre Sarah. Sarah n'était plus sa "bonne" maîtresse, mais une rivale. Une rivale sur qui elle l'emportait: elle, l'Egyptienne, avait donné un héritier au puissant maître.
Sarah se sentit insultée au plus profond d'elle et demanda à Abraham de chasser l'esclave et son enfant. Le vieil homme ne sut que répondre à sa femme, Ismaël était, tout de même, la chair de sa chair, le sang de son sang.
Cependant, Dieu lui fit comprendre qu'Ismaël n'était pas le fils de la promesse et qu'il devait accéder à la demande légitime de Sarah.
Quelques temps plus tard, contre toute attente, alors que les années s'amoncelaient et laissaient des traces, Sarah conçut et enfanta son fils, Isahia. Isaac.

Comme l'enfant était encore tout jeune, Dieu demanda à Abraham de le lui sacrifier et ce, pour mesurer la profondeur de sa foi...
Après des jours de lutte intérieure, ignorant l'ame regard si tendre de son fils, après des nuits d'insomnie et de souffrance, Abraham prit l'enfant et l'emmena plus haut que les collines, loin dans les montagnes pour l'y immoler. Dieu était grand, Dieu n'était pas limité comme les humains. Il saurait réaliser sa promesse de faire de lui le patriarche, le père d'une multitude de nations.
Au sommet de la montagne, alors qu'il s'apprêtait à commettre l'acte fatal, il en fût empêché par Dieu. Et voilà, coincé dans un buisson, un agneau qui attendait d'être sacrifié à la place de l'enfant.
Le coeur d'Abraham fut libéré d'une grande oppression. Il n'aurait pas à devoir supporter de voir son fils sans vie ni la douleur de Sarah qui aurait certainement succombé à la nouvelle. Il n'aurait pas à porter un poids si lourd ni à en vouloir à ce Dieu si exigeant tout le restant de ses jours.

Non, Isahia grandirait. Il comblerait encore ses parents de jours heureux, verrait encore sa mère se soucier de la moindre égratinure sur son corps, trembler pour ses maladies; il verrait encore son père fier de lui... Isahia continuerait de grandir. Il fonderait sa famille, rencontrerait sa femme, Rebecca, aurait des fils, Esaü et Jacob. Telle était la volonté de Dieu, son unique Dieu.
L'histoire se perpétuerait et se transmettrait...



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