Chacun Son 4ème Monde 1
(Abdelmalek El mimouni)
Chacun son 4èmè monde (1ère partie) Notre planète terre pourrait n'être qu'une fourmilière a base de magma humain vivant en symbiose complète,harmonie et fraternisation presque simiesque si l'élément argent n'a pas été le générateur a l'édification de ce fabuleux damier dont le pourtour de chaque carreau est soigneusement cerné,cloturé,piégé et gardé,réalisant ainsi des frontières entre les peuples, les nations du monde. Ainsi sont nés les différents mondes connus. Le (Third world), troisième monde ou tiers - monde est le laboratoire ou le musée original vivant de l'histoire de l'humanité. Il est probable qu'on a voulu le garder tel qu'il est,vierge et intact. Actuellement, qu'on le veuille ou non, un monde encore plus représentatif et proche de nos ancêtres existe, le quatrième (the fourth world).Le fait de classer un pays suivant des critères établis, dans un monde plutot que dans un autre s'avère actuellement totalement faux. L'émigration d'usine intact et complet, l'influence politique ,la volonté de vouloir favoriser un secteur sur un autre et autres paramètres ont crée , au sein même de chaque pays,ses divers mondes.Chaque ville peut refleter des différences flagrantes en urbanisme,propreté,états des routes,niveau de vie des gens et services. Pour tester la véracité de ce que j'avance,je vous propose de m'accompagner tout au long d'un périple auquel je me suis habitué, notre voyage débute a la station de bus du quartier et finit au terminus de ma ligne, soit a peu près six kilomètres plus loin. Permettez moi donc de jouer au découvreur et vous reporter sans escamotage tout ce que j'aperçois de mon hublot. Cependant, j'aimerais ne citer ni le pays,ni la ville et encore moins le quartier. Comme a l'accoutumée,avant de quitter le"chez -moi" je vérifie qu'il y a des provisions en analgiques dans une poche et suffisamment de monnaies pour l'allée et retour dans l'autre. Je parcours une centaine de mètres et me trouve a la station. Une odeur pestilentielle s'en dégage et une matière anéroide couvre aussi bien les trottoirs délabrés et ce qui reste de la route jadis goudronnée.Une longue et étroite zone récemment gazonnée cotoie cet endroit. Ici le gazonnage se fait de manière intégrale chaque mois,impossible de le maintenir en vie plus longtemps a cause de la densité des gens qui le piétinent. C'est une journée chomée, aussi j'ai eu le privilège d'avoir deux bus a mon attente. Comme a l'accoutumée j'opte pour le moins cher. La clientèle est malgré tout abondante.Le véhicule démarre en pétant. Une partie de la fumée que dégage le combustible est injectée directement a l'intérieur du bus l'échappement est fissurée.Le receveur parait conscient du problème et de l'insouciance des passagers et,jette de temps a autre un regard inquisiteur en direction de ceux qui tentent de boucher leur nez. Très vite, les immeubles et l'espace verdoyant disparaissent. Nous respirons maintenant une mixtion formée par le mélange de l'air ambiant pollué et une odeur amylique envahissant de plus en plus notre bus dépourvu de deux glaces.Cette odeur caractéristique prélude a l'approche d'une zone que d'habitude je surnomme le (fourth World) le quatrième monde. Depuis mon arrivée dans ce quartier, ignorant les noms de sites, j'ai en effet adopté le principe d'attribuer un nom a chaque rue ou endroit en fonction de son contenu.Ainsi, ma famille et quelques uns des voisins se sont imprégnés de ma science et, a la longue, on finit par utiliser ces mêmes pseudonymes. L'autobus pénètre dans le quatrième monde. A droite,une étendue énorme où; gisent des dizaines de tonnes de légumes et fruits dont le prix est pratiquement hors de portée des gens locaux et sont déstinés aux vrais citadins qui arrivent en voiture et fanfare.Cet espace couvert par des milliers de morceaux de toiles décolorés,abimés et des cartons ,plastiques,planches et autreels improvisés. C'est un marché. On ne peut que s'émerveiller a la vue de ce tableau où; il est impossible de localiser deux toiles identiques. Même un génie ne peut réussir a amasser une telle quantité de chiffons réalisant un gigantesque esclandre. Le parterre est jonché de tomates avariées , fruits et divers détritus ,le tout en couches attestant que cet amoncellement date depuis l'apparition du souk. A gauche une citée énorme, aux ruelles étroites, dont les canalisations d'eaux sales et apparentes en surface, offrent le gite a des milliers de mouches et moustiques et faisant la joie des bébés qui s'amusent a déterminer l'origine des déchets humains qui naviguent sous leurs yeux. Toutes les habitations sont a base de toles ondulées ou celles obtenues par le découpage de boites de conserves. Toute l'histoire de l'industrie nationale est ici reportée de manière précise et concise. Un musée relatant l'histoire des emballages depuis des décennies. Une grande artère unique en son genre sur le continent longe cette prestigieuse cité. Elle est d'environ quatre cents mètres de longueur, le flanc gauche est occupée par des dizaines de petites baraques où; on voit des femmes en train d'entrelarder des tartines tout en les proposant aux promeneurs, des marchands d'étoffes usées, des conteurs, des magiciens des restaurateurs ambulants, des réparateurs de cocotte,des enfants déchaux,détrousseurs, des marchandises légales et extra-légales et même ceux qui étalent des peaux de serpents séchées,hérissons, oreilles d'anes ou cornes de chèvres pour la vente. Une fois, j'y ai même déniché un expert en erpétologie tapis au fond d'une ziggourat sous la protection d'un homme en tomahawk. (a suivre)
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