Resumo de Le Fléau - Stephen King

13 juin 1990. 2 heures 37 du matin. Et 16 secondes. Dans le labo l'horloge passe au rouge. 48 heures plus tard, l'information tombe : Contamination confirmée. Code probable souche 848 - AB. Mutation antigène chez Campion. Risque élevé. Mortalité importante. Contagion estimée à 94,4%. Top secret. Dossier bleu. Dans le laboratoire et dans les sphères fermées des dirigeants au fait des affaires top secrètes, c?est la panique et peu à peu la réalité apparaît aux yeux de tous?
Quand Stu Redman, sans doute l'homme le plus tranquille d'Arnette, voit arriver sur le bitume de sa station service la Chevrolet immatriculée dans le Nevada, il ne pense pas qu'elle porte en elle les germes de la fin du monde.
Ses occupants sont infectés par le virus artificiel, qui a déjà décimé tout le personnel du labo militaire où il a été crée et dont il finit par s?échapper.
Un virus répugnant, se présentant au premier abord comme une simple grippe au degré de contagion approchant les cent pourcents va décimer la population américaine pour s?étendre rapidement au monde entier.
Les malades se couvrent de ganglions remplis de pus, crachent leurs poumons et finissent par mourir dans des souffrances atroces.
La Super-Grippe, l'Etrangleuse ou le Grand Voyage prend sa souches aux Etats-Unis, et il est logique que l?histoire des quelques rescapés continue sur ce continent...
Le corps des contaminés jonche le bord des routes, des fosses dans les cimetières, des fosses communes.
Pour que finalement, les cadavres soient balancés dans le Pacifique, pour que la contamination s?arrête enfin.
Les personnes qui, pour une raison inconnue, résistent à la bactérie vont tout d?abord se retrouver seuls dans leur quartier, seuls dans leur ville, seules dans leur Etat.
Comme à son habitude, Stephen King choisit de suivre la progression de chaque personnage à la fois.
Plusieurs personnes à la destinée jusqu'alors différente qui vont devoir se rassembler pour échapper à la solitude et à la folie.
Qui vont devoir survivre dans ce monde déserté de son occupant le plus présent avant La Grippe.
L?eau est quasiment introuvable, l'électricité coupée, plus de pollution, plus de bruits?
Alors l?envie de survivre devient plus forte que tout.
Dans ce monde de désolation les groupes vont rapidement se former, et peu à peu vont créer une nouvelle forme de civilisation.
Mettant à profit et à contribution les connaissances et les points forts de leurs membres ils vont poursuivre le même but: suivre le chemin qui leur est décrit en rêve.

Stu, Frannie, Nick les pionniers du groupe des Bons, avancent à la recherche d'une vieille femme noire de 108 ans d'Alabama; mère Abigael Freemantle, sorte d'ange gardien et symbole du bien.
Le groupe des Mauvais poursuit la quête de l?homme en Noir, du Marcheur, de Randall Flagg.
Chaque groupe au courant de la progression et des intentions de l?autre, avec un objectif commun: empêcher l?autre groupe de parvenir à son but.
Ce n'est qu'une fois réunis que les survivants comprendront que le plus dur reste à faire.
Tout ce beau monde finit par se retrouver à deux endroits différents: les Bons à Boulder, Colorado et les mauvais à Las Vegas, Nevada.

Tout est à reconstruire pour les deux communautés et le duel approche

Au delà de la dualité entre le bien et le mal récurrente dans les ?uvres de l?auteur, la dualité personnelle et propre à chaque personnage de ce récit.
Chacun des bons se découvre une part des ténèbres et devra lutter pour ne pas céder à la tentation de rejoindre les rangs de criminels et fous furieux qui se regroupent autours de Flagg.
Flagg qui est toujours investi, et ce depuis des centaines d?années de pouvoirs magiques qu?il met au service du mal le plus profond, celui qui veut voir l?humanité disparaître pour donner sa chance à la mort!
Chaque mauvais va également devoir choisir son camp et réalisera que Flagg est plus que leur leader, et que la peur qu?il leur inspirait s?inspirait elle aussi des frayeles qui ont toujours gouverné le mal.
Se nourrissant de leur faiblesses pour parvenir à ses tristes fins.
Critique de la société américaine telle que nous la connaissons, le Fléau est plus qu?une histoire d?épouvante classique.
C?est une fresque effrayante de ce à quoi pourrait ressembler notre monde en cas de guerre bactériologique, une mosaïque de sentiments guidés par la peur et la folie menant à un affrontement final annoncé.
Les personnages principaux, aussi bien les bons que les mauvais sont attachants et l?identification à la lecture se fait aisément dans les deux camps.
Comme dans d?autres romans de l?auteur, comme par exemple Ç a ou Bazaar, on se prend d?amitié pour les mauvais que l?on sent douter et vouloir revenir à de bons sentiments.
Mais comme dans ces autres romans, Stephen King ne nous épargne aucune souffrance.
Il n?a pas pitié de nous, et va jusqu?au bout de la folie, pour nous offrir une fin aboutie et explosive.
J?adore Stephen King, dont je suis fan depuis mon plus jeune âge, et je ne me lasserai jamais de relire ses ?uvres les mieux ficelées.
C?est le cas du Fléau: le début est difficile, car on apprend à connaître tellement de personnages que l?on craint de s?y perdre, mais on s?y retrouve aisément, et on suit les aventures des protagonistes en s?imaginant ce que l?on aurait fait à leur place.
Un moment fort pour les amateurs du genre!

Resumos Relacionados