Désirs D'îles !
(jean-françois joubert)
l'orange, du vert rafraîchissant, trouver un ruisseau frais qui coulerait à l'intérieur de mon moi, pour retrouver force et courage. Moment de solitude profond où l'être comprend qu'il n'est qu?un sur terre, le langage est un leurre et l'incompréhension demeure. Je n'avais pas voulu parler de mon départ à ces gens qui ont dérouté mon ennui de vivre, de n'être qu?un, une moitié de soi-même. Je ne voulais pas fondre en larmes, laisser mes pleurs couler sur mes joues, je voulais être un homme, un vrai, dur et tatoué, or je n'étais qu'un enfant. Mes valises devenaient ma seule famille, je portais mon monde dans leur coffre, cherchant vainement de l'ombre, j'avançais vers le néant, la solitude. Une enseigne, quelques tables, des gens heureux de brunir au soleil, et moi, cette petite âme en peine qui cherchait à pêcher son destin. Croyez-vous, parfois, qu'une âme, sur terre, comme au ciel, guide nos pas ?
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